Une excellente occasion d’aider chacun à mieux comprendre la richesse de notre histoire et de notre culture

L’Assemblée des Premières Nations a élaboré Notre heure est venue : Trousse éducative sur les Premières Nations en tant que base d’une stratégie globale s’adressant aux élèves, aux enseignants, aux écoles et aux communautés des Premières Nations ainsi qu’à la population canadienne en général. Cette ressource vise à rapprocher les Premières Nations et les non-Autochtones et à favoriser un esprit de coopération, de compréhension et de mobilisation.

Un certain nombre d’événements ont incité le Canada et les Canadiens à s’engager davantage à améliorer les résultats scolaires des élèves des Premières Nations :

  • Le 13 septembre 2007, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA).
  • Le 9 juin 2008, le premier ministre du Canada a présenté des excuses officielles aux anciens élèves des pensionnats indiens.
  • Le 21 juin 2010, le document de politique, Le contrôle par les Premières Nations de l’éducation des Premières Nations, a été approuvé par les Chefs-en-assemblée.
  • Le 12 novembre 2010, le Canada a ratifié la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
  • Le 27 février 2012, la Chambre des communes a adopté à l’unanimité une motion, intitulée Le rêve de Shannen, qui demandait l’équité dans les écoles des Premières Nations.
  • Le 7 décembre 2015, le premier ministre du Canada s’est adressé aux dirigeants de l’Assemblée des Premières Nations et s’est engagé à rétablir la relation entre le Canada et les Premières Nations : « Le temps est venu de nouer des relations renouvelées, de nation à nation, avec les populations des Premières Nations: des relations fondées sur la compréhension que les droits des Premières Nations, garantis par la Constitution, sont une obligation sacrée ».

À propos de l’APN

L’APN a pour rôle de défendre les intérêts des Premières Nations conformément aux mandats conférés par les Chefs-en-assemblée. Elle facilite et organise aussi des discussions et des dialogues nationaux et régionaux, des activités et des campagnes de défense d’intérêts, des analyses juridiques et des analyses de politiques ainsi que des activités de communication auprès des gouvernements, notamment favoriser l’établissement de relations entre les Premières Nations et la Couronne ainsi qu’avec les secteurs public et privé et la population en général.

Appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation consacrés à l’éducation

  1. Nous demandons au gouvernement du Canada d’abroger l’article 43
    du Code criminel du Canada.
  2. Nous demandons au gouvernement fédéral d’élaborer, de concert avec les groupes autochtones, une stratégie conjointe pour combler les écarts en matière d’éducation et d’emploi entre les Canadiens autochtones et les Canadiens non autochtones.
  3. Nous demandons au gouvernement fédéral d’éliminer l’écart entre le financement en matière d’éducation qu’il verse pour les besoins des enfants des Premières Nations qui fréquentent des écoles dans les réserves et celui qu’il accorde pour les besoins des enfants des Premières Nations qui fréquentent des écoles à l’extérieur des réserves.
  4. Nous demandons au gouvernement fédéral de préparer et de publier des rapports annuels sur le financement en matière d’éducation destiné aux enfants des Premières Nations dans les réserves par comparaison avec celui dont bénéficient les enfants des Premières Nations à l’extérieur des réserves, ainsi que sur les niveaux de scolarisation et le revenu des membres des peuples autochtones par rapport aux non-Autochtones au Canada.
  5. Nous demandons au gouvernement fédéral d’élaborer de nouvelles dispositions législatives sur l’éducation des Autochtones, avec la pleine participation et le consentement éclairé des peuples autochtones. Plus précisément, nous demandons à ce que ces dispositions comprennent un engagement à l’égard d’un financement suffisant et intègrent des principes qui se traduisent par la réalisation de ce qui suit :
    1. fournir un financement suffisant pour combler les écarts mentionnés sur le plan des niveaux de scolarisation en une génération;
    2. améliorer les niveaux de scolarisation et les taux de réussite;
    3. élaborer des programmes d’études adaptés à la culture;
    4. protéger le droit d’utiliser les langues autochtones, y compris en ce qui touche l’enseignement de telles langues dans le cadre de cours crédités;
    5. voir à ce que les parents et la collectivité puissent assumer la responsabilité et le contrôle du système scolaire qui les concerne, et à ce qu’ils soient tenus de rendre des comptes à cet égard, de manière semblable à la situation des parents dans le système scolaire public;
    6. permettre aux parents de participer pleinement à l’éducation de leurs enfants;
    7. respecter et honorer les relations découlant des traités.
  6. Nous demandons au gouvernement fédéral de fournir un financement adéquat pour remédier à l’insuffisance des places disponibles pour les élèves des Premières Nations qui souhaitent poursuivre des études postsecondaires.
  7. Nous demandons au gouvernement fédéral, aux gouvernements provinciaux et territoriaux de même qu’aux gouvernements autochtones d’élaborer des programmes d’éducation de la petite enfance adaptés à la culture des familles autochtones.